Nous entamons notre deuxième jour sous un soleil éclatant, celui là même qui nous suivra sur toute la route. Nous le comprendrons vite, le matin pas de grasse matinée à prévoir si l'on ne veut pas cuire sous la toile de tente ! Après un petit déjeuner de fruit frais, direction la piscine du camping…
On la croirait
réservée pour nous toutes seules ! Elle est spacieuse et il y
a très peu de monde à l'ouverture, ce qui nous permet de nous
approprier le bassin pour un petit cour improvisé de renforcement
musculaire aquatique ! Le tout en discutant de nos dernières
lectures.
A 13h nous prenons la route pour visiter Bastia.
Nous nous garons au terminal maritime sud et avançons à pieds jusqu'à la Place Saint-Nicolas. Sur celle-ci se trouve l'office de tourisme. Et pour celles et ceux qui ne le savent pas encore, quand j'en voit un sur ma route il faut forcément que je rentre à l'intérieur ! Caro et Vivi le savent, et ont même choppé cette habitude depuis notre dernier voyage ensemble l'été dernier.
Je divague, mais
plus de deux mois après le voyage, j'ai l'impression de revivre
cette journée grâce à la carte de la ville que j'ai sous les yeux…
Sur cette place
longue de presque 300 mètres édifiée au XIXe siècle, nous
croisons la statue de Napoléon qui regarde en direction de la mer.
C'est un symbole : il est tourné vers l'île d'Elbe qui se
trouve à moins de 50km.
Nous poursuivons
notre chemin vers le sud pour rallier le Vieux Port et Terra
Vecchia (quartier le plus ancien de Bastia). En route nous
découvrons la Chapelle Saint Roch et 100 mètres plus loin la
Chapelle de la Conception qui sont de style baroque.
Toutes les ruelles ont du charme, mais ce que j'ai préféré c'est le quartier de la Citadelle et Terra Nova. On y rentre par le Jardin Romieu, très calme arboré d'essences méditerranéennes, offrant une belle vue sur le port, à côté du musée d'histoire de Bastia qui a pris place dans le Palais des Gouverneurs. Ici les façades du quartier ont été restaurées et enduites de couleurs vives.
A 15h30 nous
cherchons à nous restaurer et seul le restaurant du Museum
est encore ouvert. C'est agréable car nous pouvons profiter de la
place aux pieds du Palais.
Suite à cela nous
repartons au nord à pieds en passant par les rues commençantes
(boulevard Paoli et rue César Campinchi).
Entre temps nous nous arrêtons chez Raugi, un glacier ouvert depuis 1937 (rue du Chanoine-Colombani). Autant dire une institution bastiaise qui prépare des sorbets et crèmes glacées maison. Je me laisse tenter par un esquimau à emporter appelé ici « Polo » au fruit de la passion. C' était trop bon, du 100 % fruit à lécher !
Nous partons maintenant en direction de Saint Florent (San Fiurenzu).
Nous nous arrêtons faire un petit tour et quelques courses (heureusement d'ailleurs, car la suite de la journée prendra une tournure imprévue…). Cette petite ville balnéaire est charmante et classe. Elle a un petit air de saint Trop' avec tous ces yachts amarrés. Notre tour est rapide, mais nous repartirons quand même avec des beignets sucrés à la Brousse (fromage de brebis) que nous trouvons dans une petite épicerie.
♥ Pour notre dernier spot du jour, direction la plage de Saleccia sur le littoral du désert des Agriates. Et franchement, c'est l'un de mes meilleurs souvenirs du séjour ! ♥
Nous avons prévu de
passer la nuit au Camping U paradisiu. Après un
coup de fil qui nous assure qu'il reste de la place, on nous
prévient ; il va falloir emprunter une piste dans le désert
sur 11km « ouvrez l’œil, c'est sur votre droite après tel
panneau... ».
Ok, nous voilà
parties ! Une fois sur cette fameuse piste on a l'impression que
le plus dur est fait, « c'est bon on l'a trouvé » !
Mais en réalité
nous voilà embarquées pour une longue route, ballottées dans tous
les sens sans savoir quand est ce que ça se termine ! Au
commande, je tente d'éviter les plus gros trous et les branches des
arbustes qui bordent le bas côté. Mais surtout, qu'est ce que l' on
rigole. Dans quoi on s'est embarqué , sérieux !?
Le soleil commence à
se coucher et nous devons nous arrêter deux fois pour laisser filer
les 4x4 sur le chemin. Mais quand même, notre Partner fait bien son
job et surtout il est baptisé ! Nous finissons par arriver à
bon port, à la lumière des phares. L'accueil est super détendu,
j'ai l'impression d'arriver dans un camp de soixante-huitards. Nous
pouvons choisir l'emplacement, dans le noir le choix est vite fait ;
nous installons la tente pour notre deuxième nuit et pic-niquons à
l'intérieur. On valide, c'est devenu notre maison !
C'est tellement beau ! Très intéressant tes petits récits. J'aime beaucoup la photo du grand escalier, c'est tellement majestueux je trouve...
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